Fondements et identité
L’appui des valeurs sociales chrétiennes
Un même projet pour “mieux vivre”
Le choix d’une action constructive
L’histoire de la CFTC depuis 1919
L’espérance d’un monde plus juste et plus humain
Nous sommes mobilisés pour la défense et la promotion de la dignité humaine. Nous croyons en l’avenir malgré toutes les difficultés du présent.
Notre espérance fait davantage confiance
aux personnes et à la liberté partagée qu’aux systèmes.
Nous sommes conscients des risques économiques,
écologiques, humains qui nourrissent les pessimismes, mais ces risques nous motivent davantage à agir.
Nous parions sur la possibilité du changement
tout en sachant que le changement demande du temps.
Notre espérance s’attache à être mobilisatrice
et constructive par des réalisations concrètes pour le “mieux vivre”.
Notre espérance est un état d’esprit et une volonté
plus qu’un calcul raisonnable.
Fondements et identité
« La confédération se réclame et s’inspire des principes de la morale sociale chrétienne » (article 1er des statuts)
Que signifie cette inspiration pour la CFTC ?
- La conscience d’une fraternité universelle entre les hommes, de notre responsabilité vis-à-vis de l’avenir que nos droits ont pour pendant les devoirs que nous avons envers les autres, que notre épanouissement personnel dépend de la capacité de chacun à favoriser l’épanouissement des autres
- Une exigence de justice pour tous et en particulier pour les plus fragiles
- Le choix de la solidarité.
Quels repères donne t-elle ?
Une priorité : les plus faibles et les plus démunis
3 principes d’action :
- le respect de la dignité de chaque personne,
Cette dignité relève du sacré : pas de l’âge, de l’intelligence, de la fortune, du physique ou de la sensibilité… - le service du bien commun :
favoriser l’épanouissement de chaque homme et de chaque groupe
reconnaître les droits de tous aux biens du monde,
opter pour le développement durable… - la subsidiarité : donner leur pleine liberté d’action aux personnes et aux communautés de base ou corps intermédiaires (famille, entreprise, associations, collectivités territoriales…) sans mettre en cause la solidarité.
Pourquoi cette inspiration à la morale sociale chrétienne ?
- Elle est l’héritage de notre histoire.
- Elle incite au développement de la solidarité et à l’épanouissement des personnes
- Elle n’impose pas de pratiques ou de convictions religieuses.
- Elle éclaire la mise en œuvre de valeurs fondamentales pour pour un monde plus juste et plus humain: la solidarité, la liberté, la responsabilité, la justice sociale, la participation démocratique, la durabilité ou exigence d’un développement durable
- Elle favorise des comportements positifs : se dévouer, être constructif, être soucieux de vérité, oser faire confiance, être ouvert et rassembleur, prendre ses décisions en toute indépendance vis à vis de tout groupe extérieur …
L’appui des valeurs sociales chrétiennes
Pour assurer la qualité de notre action, vivre une authentique solidarité, et contribuer à “un supplément d’âme dans notre société”, nous faisons le choix d’orienter nos réflexions, nos prises de position, et notre action selon les repères et les exigences de la morale sociale chrétienne.
L’inspiration sociale chrétienne nous appelle à une attention prioritaire vers les plus faibles et les plus démunis.Elle nous invite à nous battre pour que justice soit rendue à nos “frères” et en particulier aux plus fragiles d’entre eux – donc pas seulement pour que justice nous soit rendue à nous-mêmes.
L’inspiration sociale chrétienne nous donne également 3 grands principes:
1. Le caractère sacré de la dignité humaine.
Face à la “marchandisation” de l’homme, le respect de la dignité humaine s’impose sur toute autre considération. Il exige de placer l’épanouissement des personnes comme objectif et mesure de tout système social, politique ou économique.
2. Le service du bien commun.
Il est indispensable à l’épanouissement de la personne.
Au-delà de la prise en compte de l’intérêt général, il s’agit en effet d’organiser la vie en tenant compte que nous vivons avec d’autres, qu’il y a diversité des points de vue et des intérêts et qu’il appartient à chacun de favoriser le “vivre ensemble”. Tout droit a pour corollaire l’exigence de responsabilité et de devoir.3. Le respect du principe de subsidiarité.
Il garantit que la société favorise la participation du plus grand nombre à la vie sociale. Sachant que la vraie liberté est de pouvoir exercer son sens de l’initiative et des responsabilités, la société se doit de soutenir les familles, et de permette aux associations, entreprises, et institutions de mettre pleinement en œuvre leurs compétences aux différents niveaux et dans la diversité des activités humaines.
L’inspiration sociale chrétienne est une exigence radicale de justice.
Elle nous indique en particulier qu’aucun groupe, ni aucune catégorie ne peut légitimement prétendre s’approprier les richesses de la terre conformément au principe de la destination universelle des biens. Chaque génération a la responsabilité de transmettre ces biens à celle qui lui succédera. Il s’agit de promouvoir une croissance plus juste, solidaire, durable et responsable au service de tous. L’inspiration sociale chrétienne donne davantage de sens aux valeurs fondamentales pour la vie en commun dans le respect mutuel, la paix et la justice :
- la solidarité,
- la liberté,
- la responsabilité,
- la justice sociale,
- la participation démocratique,
- la durabilité.
Un même projet pour “mieux vivre”
Ce projet a pour objectif de permettre à chaque personne d’accéder à une pleine autonomie, c’est-à-dire de pouvoir progresser en menant son propre projet tout au long de la vie. Cela suppose d’atteindre une véritable qualité de vie au travail et le temps de vivre. Cela implique aussi de donner à chacun la possibilité d’avoir son mot à dire, de bénéficier des résultats collectifs et donc de participer.
- qui assure la continuité des droits en particulier en cas de restructuration d’entreprise, licenciement,
mobilité, congé parental, formation… - qui donne davantage de liberté de choix aux personnes pour leur permettre de mieux maîtriser leur propre vie.
- en faisant respecter le droit du travail, et en combattant la précarité,
- en faisant progresser les conditions de travail et la sécurité,
- en valorisant les salariés comme acteurs et partenaires,
- en mettant fin aux discriminations professionnelles liées à l’âge, au sexe, aux origines…
- en obtenant une meilleure harmonisation entre la vie professionnelle et les activités familiales, culturelles, associatives…
- en assurant la qualité des biens et des services produits pour les consommateurs, clients ou usagers,
- en garantissant l’environnement,
- en réconciliant “sens de la vie en société” et “nécessités économiques“.
- par la reconnaissance des familles comme lieu de transmission de valeurs essentielles et l’apprentissage du “vivre ensemble”,
- par la revalorisation des prestations familiales et le développement des équipements (logement, crèches…],
- par des dispositions permettant aux personnes de faire les choix qu’elles estiment les meilleurs vis-à- vis de leurs responsabilités familiales et en particulier le choix d’un bon équilibre entre vie professionnelle et vie familiale.
-
par l’amélioration des salaires grâce à une répartition plus équitable de la valeur ajoutée entre l’emploi, l’investissement et le capital,
-
par l’établissement de grilles de rémunération tenant compte de l’évolution des métiers et du SMIC (ce dernier devant être revalorisé au moins à hauteur d’un demi plafond de la sécurité sociale),
-
par la consolidation des régimes de retraite par répartition et l’organisation de véritables retraites
personnalisées tenant compte des temps d’activités reconnues utiles pour la société, -
par la garantie d’une politique de santé assurant à tous l’accès à des soins de qualité.
-
pour un véritable investissement au service du plein emploi.
- en renforçant l’Europe sociale,
- en obtenant la constitution d’un réel espace commun de solidarité, dans lequel la politique de l’emploi a priorité sur la stratégie monétaire,
- en faisant reconnaître le rôle majeur des services publics pour la cohésion sociale,
- en soutenant les projets de partenariat bâtis sur l’esprit de solidarité et de respect mutuel entre l’Europe et les pays en développement.
Le choix d’une action constructive
Nous avons choisi d’agir sur le travail comme moyen privilégié de construction sociale. Nous sommes au service des personnes par des actions de proximité, mais aussi par des actions d’innovation sociale qui à ta construction d’une société de liberté, plus Juste, au service de l’accomplissement des personnes.
Nous sommes pleinement des réformistes. Notre action ne se réduit pas à réaliser ponctuellement les compromis autorisés par le rapport de force.
Nous sommes ouverts aux adaptations que nécessite l’évolution économique et sociale sous réserve que le changement respecte les personnes, assure la justice sociale, et serve le bien commun. Il s’agit d’un principe de précaution sociale.
Nous nous efforçons d’être force de proposition (pas seulement de dénoncer, mais aussi d’annoncer).
Toutefois nous n’hésitons pas à recourir à la grève quand le dialogue s’avère impossible et que les intérêts en jeu pour les salariés et leurs familles sont proportionnés au moyen.
En tout état de cause nous écartons les initiatives qui mettent en cause le respect des personnes.
Nous avons le souci de convaincre et de construire le meilleur accord possible, c’est-à-dire un accord qui servira le mieux les intérêts des salariés sans négliger ceux des autres parties contractantes.
Un syndicalisme d’écoute et de proximité |
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• confédéré pour dépasser les clivages des intérêts particuliers ou catégoriels et mieux répondre aux attentes de justice, • au plus près des travailleurs, et à l’écoute permanente des attentes et des besoins des salariés et de leur famille, • soucieux de vérité, refusant la démagogie, • au service de la formation des travailleurs, |
• rassembleur, faisant en sorte que chacun puisse apporter sa contribution et prendre ses responsabilités, là où il se trouve et à la mesure de ses propres possibilités, • ouvert vers l’extérieur pour bénéficier de la richesse de la diversité, mieux servir le bien commun et gagner en efficacité, • indépendant des institutions extérieures – politiques, religieuses… – pour arrêter ses |
positions et définir ses actions – en distinguant clairement responsabilités syndicales et responsabilités politiques, • rendant compte régulièrement de son action par sa communication interne et externe, la réunion fréquente de ses instances statutaires (Assemblées générales, congrès, conseils, bureaux…), • transparent sur le nombre de ses adhérents et la gestion de ses moyens,. |
L’histoire de la CFTC depuis 1919
1887 CRÉATION DES PREMIERS SYNDICATS CHRÉTIENS À PARIS ET À LYON.
La situation des travailleurs au XIXème siècle est catastrophique. Quelques précurseurs de l’action sociale se manifestent : en 1828, Villeneuve-Bargemon, préfet du Nord, propose des mesures comme l’association des travailleurs, la constitution de caisses de secours et de retraites ou encore l’inspection du travail. Des prêtres et des laïcs chrétiens : Lacordaire, Montalembert ou Albert de Mun, font voter des lois améliorant la condition des travailleurs. Jusqu’en 1864 cependant, toute action commune en vue d’améliorer le sort des travailleurs est interdite en vertu de la loi Le Chapelier (datant de 1791) et du code Napoléon. Il faut attendre 1884 (Loi Waldeck-Rousseau) pour que les syndicats soient enfin autorisés.
Le syndicalisme chrétien naît en 1887 à l’initiative d’employés parisiens, groupés autour d’un frère des écoles chrétiennes, le Frère Hiéron. Face aux syndicats dominés par l’idéologie anarchiste de la lutte des classes, les militants chrétiens cherchent à faire passer leurs idées en toute indépendance. Ils fondent le Seci, Syndicat des employés du commerce et interprofessionnels. De nombreux autres suivront.
1891 PREMIÈRE GRANDE ENCYCLIQUE SOCIALE « RERUM NOVARUM »
L’encyclique « Rerum Novarum » (« Les choses nouvelles ») sur la condition des ouvriers est publiée le 15 mai 1891 par le pape Léon XIII. Première encyclique sur la doctrine sociale de l’Église catholique, elle reconnaît les droits des ouvriers et la question sociale. Elle se situe dans la ligne de pensée et d’action des catholiques sociaux qui, tout au long du XIXème siècle ont dénoncé la misère ouvrière et le désordre de la société.
1919 CRÉATION DE LA CFTC AUTOUR DE JULES ZIRNHELD ET DE GASTON TESSIER.
En 1919, les syndicats chrétiens sentent la nécessité d’une coordination. Ils décident de créer la CFTC : Confédération française des travailleurs chrétiens. Jules Zirnheld en est le premier président, poste qu’il occupera jusqu’en 1940. La CFTC regroupe, à l’origine, 321 syndicats. Si elle se réfère à l’encyclique Rerum Novarum, elle retient cependant le principe de l’élargissement du recrutement à tous les travailleurs acceptant d’appliquer les idéaux de la morale sociale chrétienne.
La CFTC poursuit l’oeuvre des premiers syndicats, en développant les bureaux de placement, les services juridiques, les caisses d’entr’aide et les services sociaux. En 1920, elle contribue avec d’autres syndicats chrétiens européens à fonder la Confédération internationale des syndicats chrétiens. En France, elle fait reconnaître sa représentativité.
1936 LE PLAN CFTC
Publication le 15 mai 1936 du “Plan CFTC” qui propose un salaire minimum, les allocations familiales, la réduction de la durée du travail, des logements sociaux, les conventions collectives, etc.
Dans l’entre-deux-guerres, deux tendances s’affirment dans le syndicalisme : le syndicat instrument de la révolution politique ou bien le syndicat fer de lance pour transformer la société. La première se définit parfois comme révolutionnaire, la seconde est réformiste. La première est celle de la CGT, la seconde, celle de la CFTC. Les deux confédérations s’opposent violemment en 1936. Dans une ambiance surchauffée, la CFTC défend l’indépendance syndicale et la liberté du travail.
En 1937, la CFTC compte 2000 syndicats et 400 000 adhérents.
1940 LA CLANDESTINITÉ
Refusant la « Charte du travail » que l’Etat français cherche à imposer aux organisations syndicales, la CFTC s’autodissoud et entre dans la clandestinité. Ses dirigeants participent à la résistance. Dès mai 1943, elle participe au Conseil national de la Résistance et à la rédaction de son programme qui servira de base à l’Etat social qui se met en place dans les années qui suivent la Libération. Elle participe ainsi à la généralisation des assurances sociales, des retraites complémentaires, à la création, plus tard, de l’Unedic…
En 1947, le taux de syndicalisation en France atteint 60 %. L’effectif de la CFTC est alors de 800 000 syndiqués.
1964 LA SCISSION DE LA CFTC
Une majorité de la CFTC menée par le groupe « Reconstruction » donne naissance à la CFDT. Une réaction s’organise chez les tenants de la référence chrétienne, en particulier par la création des “équipes syndicalistes chrétiennes” et de leur journal “Rénovation”. Mais ils ne parviennent pas à stopper l’évolution qui s’achève, au Congrès de 1964, par un vote à environ 70 % en faveur de l’abandon de la référence chrétienne. 300 délégués quittent alors la salle du congrès et décident de maintenir la CFTC. Un bureau provisoire est élu dont le président est Joseph Sauty, le très charismatique leader des mineurs CFTC. Le redémarrage est difficile: la « CFTC maintenue » n’a plus ni patrimoine immobilier, ni matériel. Si les sympathies ne lui manquent pas à l’extérieur, les encouragements sont maigres. A peu près personne n’y croit. Elle se heurte de surcroît à la contestation permanente de la CFDT qui va jusqu’à lui intenter un procès pour utilisation abusive du sigle CFTC.
1965 PROGRAMME DE VINCENNES : LA CFTC RÉAFFIRME SON OPPOSITION À LA POLITISATION SYNDICALE.
Huit mois seulement après la scission, la CFTC rassemble 18 unions régionales, 82 départementales, 27 fédérations professionnelles et 442 syndicats.
En mai 1968, la CFTC participe activement aux accords de Grenelle (Joseph Sauty obtient la création de la section syndicale dans l’entreprise) et connaît une vague d’adhésion sans précédent. Entre le congrès de 1967 et celui de 1969, ses effectifs cotisants progressent de 42%. En 1970, le Conseil d’Etat rend un arrêt stipulant que la CFTC « doit être regardée comme l’une des organisations syndicales les plus représentatives sur le plan national ».
1973 RAPPORT JACQUES TESSIER : “L’ENTREPRISE AU SERVICE DE L’HOMME”.
Mise en place de la politique contractuelle qui incite chaque année les salariés et les employeurs à bâtir un contrat de progrès. Jacques Tessier fait voter l’obligation d’appartenir à un régime de retraite complémentaire avec validation des acquis antérieurs.
1977 CONGRÈS DE VERSAILLES : UN NOUVEAU PROGRAMME À LA MESURE DE LA CRISE ÉCONOMIQUE.
Le 38ème congrès confédéral en 1975 avait approuvé une modification des statuts selon laquelle la référence aux principes de la morale sociale chrétienne ne peut plus être modifiée que par un vote unanime du congrès. Ainsi le mouvement confirme son enracinement dans un syndicalisme dynamique et efficace. Les situations évoluant, ces principes constants inspirent de nouveaux objectifs. C’est pourquoi le 39ème congrès confédéral à Versailles en 1977 a fixé n programme d’action pour les années à venir.
1980-90 LA CFTC EST À L’ORIGINE DES CONVENTIONS DE CONVERSION ET DE L’ALLOCATION PARENTALE D’ÉDUCATION.
En 1980, Jacques Tessier fait voter une loi qui permet aux chômeurs d’être considérés comme travailleurs (maintien du droit à la retraite). En 1988, la CFTC soutient la création du revenu minimum d’insertion qui ouvre de nouveaux droits aux prestations sociales.
1983 LA CFTC RECUEILLE 12,4 % DE VOIX AUX ÉLECTIONS À LA SÉCURITÉ SOCIALE.
Aux élections de la Sécurité sociale, les candidats de la CFTC recueillent 1 765 000 voix.
Après le départ de la CFDT de la CMT, la CFTC y adhère.
1984 LA CFTC PREND UNE PART ACTIVE AU SUCCÈS DES MANIFESTATIONS EN FAVEUR DE « L’ÉCOLE LIBRE. »
La CFTC s’engage avec succès dans la bataille en faveur de la liberté scolaire, menacée par le projet de loi Savary.
1991 CONGRÈS DE LILLE
La CFTC réaffirme son identité. Elle engage la modernisation de son fonctionnement et de son action. Adoptant une nouvelle signature « La vie à défendre » en 1992, la CFTC entend se positionner au-delà des seules relations de travail au nom des valeurs sociales chrétiennes.
Sous l’impulsion d’Alain Deleu, élu président confédéral en 1993, une importante réforme des fédérations voit le jour.
1995 LORS DES CONFLITS SOCIAUX, LA CFTC OBTIENT LA MÉDIATION ET LA REPRISE DU DIALOGUE.
Le Plan Juppé qui, conformément à une proposition de la CFTC, crée l’assurance universelle permettant à tous l’accès aux soins (assurance maladie).
1999 ADOPTION DU « RAPPORT-PROGRAMME » AU 47ÈME CONGRÈS CONFÉDÉRAL
Au congrès de Dijon, la CFTC adopte un « rapport-programme » pour « un syndicat efficace, d’écoute, de service et de valeurs ». La CFTC des années 2000 peut répondre efficacement à ces interrogations et prendre une place plus importante dans le paysage syndical français si elle sait être attentive aux transformations en cours, en étant fidèle aux valeurs qui justifient son existence, et en anticipant les événements.
AUJOURD’HUI
Avec 132 000 adhérents, la CFTC obtient 9,7% aux élections prud’homales de novembre 2002 contre 7,5 en 1997. Elle par ailleurs est la seule confédération à progresser aux dernières élections des comités d’entreprise depuis dix ans.
En 2005, 49ème congrès confédéral sur le thème « Espérer, construire, partager », Jacques Voisin est réélu président de la CFTC.
En 2006, la CFTC lance présente son projet du Statut du travailleur, lancé par le « rapport-programme » dès 1999 et concrétisé par un groupe de travail depuis 2003.
La CFTC n’a cessé de faire la preuve de sa vitalité, d’étendre son implantation et d’accroître ses effectifs.