17 Sep Arrêt de travail RER et train de banlieue
Communiqué de presse
La CFTC-Paris condamne vigoureusement l’arrêt de travail « surprise » qui perturbe le trafic RER et train de banlieue en ce lundi 17 septembre 2012.
Ce blocage du service public dû aux « conditions de prise en charge d’un accident du travail », selon la SNCF, est une dérive catégorielle et égoïste du droit de grève.
Pour la CFTC-Paris, l’extrême gène occasionnée aux voyageurs et notamment aux salariés, dont certains vont perdre une partie de leur rémunération, voire leur emploi, n’est absolument pas justifiée par le motif invoqué.
Aussi importante que soit la prise en charge des personnels de la SNCF après le suicide d’un passager, il n’y a pas de caractère d’urgence qui justifie que sans aucun avertissement des dizaines de milliers d’usagers se voient bloqués et pris en otage pour des revendications qui pourraient être appuyées par d’autres moyens.
Les instigateurs de cette action irresponsable devraient, avant de précipiter les usagers et notamment les plus fragiles dans des galères sans nom, envisager les conséquences de leurs actes.
Humainement, par la souffrance qu’ils infligent aux franciliens et les risques qu’ils font prendre à leurs collègues qui assurent la continuité du service public.
Syndicalement, sur la mise en danger de l’exercice du droit de grève ou du droit de retrait, en abusant de l’un ou de l’autre.
Paris, le 17 septembre 2012
Contact : Joseph THOUVENEL
Président