CFTC Paris | Au Sénat c’est l’évolution régressive
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Au Sénat c’est l’évolution régressive

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Au Sénat c’est l’évolution régressive

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Le Sénat, cette noble assemblée née en 1795 avec la constitution thermidorienne, eut comme première appellation « conseil des anciens ».

Tellement ancien, qu’une majorité de sénateurs semblent avoir une vision de l’économie très XIXe siècle.

Persuadés que l’activité économique du pays tient toute entière dans l’hexagone : « tudieu ! Un territoire que l’on ne peut traverser de part en part en moins de 20 jours de calèche se suffit à lui-même » philosophait monsieur de Saint Fiacre.

Fort de cette profonde réflexion, le Sénat, dans un élan patriotique à pleinement affirmé son indépendance face à la mondialisation et au marché unique européen.

Il fallait avoir du courage pour établir le périmètre d’appréciation du motif économique d’un licenciement, au seul cadre national.

Multinationales, groupes avec filiales à l’étranger, entreprises avec établissement au-delà de nos frontières, le Sénat fait plus que vous mépriser, il vous ignore !

Grandeur de la seconde chambre quand elle se réveille, chapeau bas, mes bons maîtres !

Bien entendu, le prochain vote consistera après avoir rétabli les assignats  à interdire tout jeu d’écritures notamment comptable et tout échange financier entre entreprises hexagonales et le reste du monde.

Une bien belle avancée économique et sociale.