CFTC Paris | Communiqué CFTC Parlement- Assemblée nationale : le dimanche c’est repos !
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Communiqué CFTC Parlement- Assemblée nationale : le dimanche c’est repos !

Communiqué CFTC Parlement- Assemblée nationale : le dimanche c’est repos !

Assemblée nationale : le dimanche c’est repos !

Depuis un mois, l’ordre du jour de l’Assemblée nationale prévoit l’examen les samedis et dimanches de textes législatifs importants, autant en raison des sujets qu’ils abordent que du volume d’articles qu’ils contiennent.

La CFTC Parlement s’inquiète de cette situation anormale et des conséquences négatives qui en découlent.

Outres les conséquences directes sur la santé et le moral des députés, des salariés et de leurs familles, tout est réuni pour que la Loi soit mal faite et le rôle de l’Assemblée nationale affaibli.

Passionnés et investis dans ce métier particulier, les collaborateurs parlementaires savent répondre aux exigences de leur fonction et notamment aux contraintes de disponibilités. Mais celles-ci ne peuvent reposer que sur un équilibre qui n’existe plus aujourd’hui.

La CFTC Parlement rappelle que les collaborateurs parlementaires ne bénéficient aujourd’hui d’aucun statut correspondant à leur situation particulière. À l’heure actuelle et en seulement onze mois de législature, des milliers d’heures supplémentaires ne sont ni payées, ni compensées. Selon les chiffres transmis par les services de l’Assemblée, seuls 15% des cadres bénéficieraient des dispositions de convention de forfait-jour permettant des compensations en terme de repos.

Un an après les scandales révélés durant l’élection présidentielle, le climat social s’est tendu. De nombreuses promesses ont été faites pour moderniser et rendre plus transparentes les pratiques « de l’ancien monde ».

Il est temps que les promesses deviennent des actes en arrêtant de légiférer le dimanche, ou au minimum par le paiement des heures supplémentaires correspondantes par l’Assemblée nationale, comme le propose l’AFCP et, plus globalement, en engageant la création d’un statut tel que voté dans la Loi du 15 septembre 2017.