10 Sep Changer le droit du travail, jusqu’où?
Ils sont nombreux et dicteront à qui la réforme bénéficiera ou pas. « Le risque le plus important, c’est de permettre aux entreprises de tout renégocier à la baisse, ce qui entraînerait une régression sociale très importante pour les salariés », estime Joseph Thouvenel, négociateur emploi de la CFTC.
Celui-ci pense cependant que le fait d’exiger des accords majoritaires constitue « un bon garde-fou, car il reviendra aux syndicats de juger si le compromis entre les efforts demandés aux salariés et ce que l’accord permettra, en termes d’emploi par exemple, est suffisant ».
Un autre écueil important, ajoute Pascal Lokiec, serait de permettre « une nouvelle forme de concurrence entre entreprises par le moins-disant social ». À la CGPME, François Asselin s’inquiète d’ailleurs de ce que cette concurrence puisse se faire au détriment des petites entreprises.
Nathalie BIRCHEM.