22 Oct Chronique de J. THOUVENEL du 12.10.2010 sur Radio Notre Dame (100.7)
Je dis bien au niveau national. Car il existe des milliers d’entreprises où les choses se passent normalement, voire bien, avec de vrais négociations et des rapports patrons/salariés qui ne sont pas dictés par la lutte des classes ou celle des castes, mais par le souci du bien commun et du fonctionnement normal d’une communauté de travail. Mais au niveau national, l’utilisation systématique, voulue, organisée du mensonge pour peser sur l’opinion publique est une atteinte directe à la démocratie.
La démocratie ne se réduit pas à la possibilité de déposer un bulletin de vote dans une urne.
La démocratie n’a de sens que si chacun peut exercer sa responsabilité de citoyen en participant à la vie de la cité et en ayant accès à une information non viciée par le mensonge.
Il ne peut y avoir de liberté de penser quand les informations qui nous sont données sont fausses. Quelle juste opinion peut-on se faire d’une situation quand les faits qui nous sont rapportés sont inexacts ?
C’est toute la différence entre l’information et la propagande !
Ah, la vilaine propagande, arme de tous les totalitarismes, ennemie de tous les démocrates ! Avez-vous remarqué comme elle est condamnable quand elle fut utilisée dans le passé par d’autres ? Mais elle devient intelligence, savoir-faire, sens politique quand elle s’appelle communication.
La vérité rend libre disait Jean-Paul II ! Appréciée à cette aune, nous sommes bien loin d’être dans un monde libre.
A mardi prochain !