22 Avr Chronique de J. THOUVENEL du 23.03.2010 sur Radio Notre Dame (100.7)
Au moment où s’ouvre une vaste discussion sur les retraites, mieux vaut vivre dans un pays qui peu ou prou, assure le remplacement des générations, que dans une nation qui glisse progressivement vers le néant pour cause de non renouvellement générationnel.
Cela posé, admettons que les entreprises n’aient pour seul rôle dans la cité, qu’à faire leurs petites ou grosses affaires, déconnectées du reste de
Si je raisonne à la CHEREQUE, je dirai ce n’est pas à la collectivité nationale de financer les bénéfices des actionnaires. Raisonnement simpliste, les aides et les exonérations servent à maintenir des emplois. Elles permettent à des territoires de lutter contre
Oublier l’imbrication des intérêts de chacun dans une économie moderne, c’est faire une erreur, sans doute historique.
Rappelons-nous d’ailleurs justement, l’histoire des allocations familiales. Il a fallu au 19ème siècle, l’union de patrons et d’ouvriers sociaux chrétiens pour que les foyers qui avaient à charges des enfants perçoivent une allocation permettant à ceux qui élèvent leurs familles, d’échapper à la misère.
C’était tout à la fois rejeter la lutte des classes :
- qui voudrait que l’on ne puisse construire une société où le bien commun l’emporte sur les égoïsmes catégoriels,
- et faire le pari de la jeunesse, c’est-à-dire de l’avenir, du dynamisme, du rire et des rêves, en un mot de la vie !
C’est pour cela, que la CFTC considère qu’une politique familiale dynamique, associant salariés et patrons dans l’effort commun pour porter les générations futures est une priorité nationale.
Certains me demandent parfois « mais qu’est-ce qui vous différencie de la CFDT ? » et bien là, vous avez sans doute un exemple concret.
A mardi prochain et bonne semaine à toutes et à tous !