CFTC Paris | Chronique de Joseph Thouvenel: Famille, quantité négligeable ? lire la suite
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Chronique de Joseph Thouvenel: Famille, quantité négligeable ? lire la suite

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Chronique de J. THOUVENEL du 28.02.2017 sur Radio Notre Dame (100.7)
Lire la chronique, c’e
st bien ! L’écouter, c’est encore mieux !

indexLouis Daufresne : Cette semaine vous commencez une série consacrée aux prochaines élections.

Joseph Thouvenel : Effectivement il parait que c’est le moment de s’intéresser au futur de notre pays alors allons y. Voter c’est participer au choix du prochain chef de l’Etat et peser sur la composition de la nouvelle Assemblée nationale. Sauf à penser que le bonheur est dans le regard du bovin regardant passer les trains, il n’est sans doute pas inutile de parler un peu de politique. D’autant plus que la semaine dernière, entre deux marches de la station, Bruno Courtois m’a négligemment jeté : « Joseph, ça ne serait pas mal si tes prochaines chroniques traitaient de la présidentielle. » Il y a des conditionnels qui sentent l’impératif.

Bien entendu, je ne vais pas appeler à voter pour tel ou tel, ce n’est ni mon rôle ni mon goût.

Je vais, avec votre aide, donner le sentiment et l’éclairage d’un syndicaliste chrétien engagé dans la cité.

Louis Daufresne : Alors par quoi commençons-nous ? La durée du travail, les salaires, l’emploi, les déficits ?

Joseph Thouvenel : Rien de tout cela, même si ces sujets sont importants.

L’enjeu d’une élection nationale ce sont des choix de société, voire de civilisation, comme le disait si bien Madame Taubira à propos du mariage pour tous, pourtant force est de constater que ce qui domine les débats ce sont les questions économiques.

Une économie prospère, florissante, solide c’est bien entendu important, mais est-ce l’essentiel ?

C’est-à-dire l’indispensable pour que quelque chose vive, comme le précise le Petit Larousse.

En un mot, la vie est-elle au service de l’économie ou est-ce le contraire ?

Pour le social-chrétien, la réponse est claire, nette et précise, c’est la vie qui prime. Il faut donc s’intéresser au lieu d’accueil et de développement de la vie, c’est-à-dire à la famille, cette cellule de base de la communauté humaine. Lieu premier d’amour, lieu privilégié de l’éducation, de la transmission des valeurs morales et culturelles, lieu d’apprentissage de la vie en société.

Chacun le sait, chacun le voit, chacun le ressent, beaucoup se joue au sein de la structure familiale tant pour les personnes que par ricochet pour la société.

Louis Daufresne : Cela dit, que penser vous des programmes des différents candidats concernant la famille Joseph ?

Joseph Thouvenel : Eh bien malheureusement pas grand-chose, tant le souci d’une politique familiale solide et dynamique ne semble pas être leur préoccupation première. A se demander s’ils ne sont pas indifférents à voir l’avenir du pays se diluer dans une population vieillissante et tremblotante, regrettant sa jeunesse qui s’en est allée, tout en ignorant superbement celle qui devrait lui succéder.

Subsidiairement pour les héros de l’économie d’abord, l’économie toujours, l’économie seulement ; Une jeunesse nombreuse, bien dans sa peau, c’est de l’imagination, de l’élan, de l’inventivité, du dynamisme, autant d’éléments nécessaires pour une croissance forte et durable.

Pour promouvoir un politique familiale puissante, encore faut-il avoir une vision, non pas à échéance électorale, mais à la hauteur, j’allais dire à  la grandeur,  d’un pays, le nôtre, bien plus que millénaire.