20 Nov Comment mieux exploiter les femmes en entreprise !
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Chronique de J. THOUVENEL du 04.11.2014 sur Radio Notre Dame (100.7) Lire la chronique, c'est bien ! L'écouter, c'est encore mieux ! |
Vous avez sans doute entendu parler de cette magnifique initiative d’entreprises américaines, visant à financer la congélation d’ovocytes pour leurs employées.
Le but : permettre de reporter la maternité pour travailler plus intensément.
Enfin ! nous disent les promoteurs de cette mesure, les femmes ne seront plus sanctionnées à cause de leurs grossesses ou de leurs absences pour s’occuper des enfants.
En clair, vous bossez comme des ânes, vous vous usez à la tâche et après vous pourrez envisager d’être mère.
Cet après est assez intéressant.
Quand vous récupérez vos ovocytes au congélateur on vous vire tout de suite ou on attend un peu ?
Et celles qui par malheur tomberaient enceintes alors que leur employeur a financé deux collectes d’œufs pour 20 000 dollars, à quoi s’ajoutent 500 dollars annuels pour la conservation. Faute grave ou lourde ?
La maternité devient l’affaire des employeurs et non un projet de couple visant à accueillir des enfants.
C’est, j’y ai droit ! Mais, après le boulot.
Sous couvert d’égalité, ces entreprises se servent de la lutte contre les discriminations pour gagner encore plus d’argent.
Déchargées de la maternité, les femmes deviennent encore plus corvéables et doivent pouvoir se consacrer corps et âmes à l’entreprise, sans que celle-ci ait à se soucier des congés parentaux, ou de la flexibilité des horaires.
Le problème de la conciliation vie professionnelle, vie familiale est résolu, tout simplement par la suppression de la vie familiale.
Mais qui sont donc les promoteurs de cette intrusion violente des employeurs dans la vie privée des salariées ?
Une figure se détache, celle de Sheryl SANDBERG, Directrice des opérations de FACEBOOK, classée 5ème femme la plus puissante au monde par le magazine Forbes. Cette ancienne de la banque mondiale et du département du trésor des Etats-Unis a récemment publié un ouvrage pour lequel, apprend-on, elle s’est entourée de plusieurs spécialistes du Gender studies ; vous savez cette théorie qui n’existe pas, qui lui ont fourni des références d’études appuyant ses déclarations.
Un de ses principaux, mentor est LAWRENCE SUMMERS, ancien secrétaire au trésor sous Bill CLINTON. Ce brillant professeur à l’université d’ HARVARD qui a repéré la non moins brillante Sheryl SANDBERG, à des positions intéressantes. Comme cette déclaration de 2006.
« Les pays sous-peuplés d’Afrique sont largement sous-pollués. La qualité de l’air y est d’un niveau inutilement élevé par rapport à Los Angeles. Il faut encourager une migration plus importante des industries polluantes vers les pays les moins avancés. »
« Je pense que la logique économique qui veut que des masses de déchets toxiques soient déversées là où les salaires sont les plus faibles est imparable. »
Ah les braves gens ! Et depuis sa modeste maison de 900m², Mme Sheryl SANDBERG, entourée de son nombreux personnel, sous les applaudissements des Bobos esbaudis, est entrain de nous bâtir tranquillement le meilleur des mondes.
Celui ou l’être humain n’est qu’une variable d’ajustement au service du Veau d’Or.
À la semaine prochaine !