CFTC Paris | Communiqué de presse-Retraite: dix raisons de ne plus brutaliser les salariés du privé.
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Communiqué de presse-Retraite: dix raisons de ne plus brutaliser les salariés du privé.

Communiqué de presse-Retraite: dix raisons de ne plus brutaliser les salariés du privé.

1- 1971 Loi Boulin– la période de référence pour une retraite à taux plein passe de 120 trimestres (30 ans) à 150 (37,5 ans).

2- Passage de la dernière année de salaires aux 10 meilleures années pour le calcul de la pension.

3- 1993- Réforme Balladur- Passage de 150 trimestres (37,5 ans) à 160 trimestres (40 ans) pour avoir droit à une pension  à taux plein.
Création d’une décote pour chaque trimestre de cotisations manquant (2,5% par trimestre soit 10% par an).

4- Passage des 10 meilleures années aux 25 meilleures années pour le calcul de la pension.

5- Les retraites ne sont plus indexées sur l’évolution des salaires mais sur l’inflation.

6- 2003- Réforme Fillon– Transition de tous les régimes du privé vers 42 ans de cotisations (168 trimestres).

7- 2010- Réforme Woerth- Relèvement de l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans.

8- 2013- Gouvernement Ayrault- Augmentation du taux de cotisations salariales et entreprises (0,3 point).

9- La durée de cotisations passe à 43 ans (172 trimestres).

10- Projet Macron-Laisser filer le déficit de l’Etat- mais continuer à taper sur les salariés notamment en passant pour le calcul de la pension des 25 dernières années à toute la carrière professionnelle.

En résumé –Durée d’assurance requise pour bénéficier du taux plein de 120 à 172 trimestres (plus 13 ans)

           – Âge d’ouverture des droits de 60 à 62 ans (plus 2 ans).

           – Âge pour bénéficier du taux plein de 65 à 67 ans (plus 2 ans).

Dans le même temps, variations du produit intérieur brut (PIB) de la France.

1949- 13,2 milliards d’euros.
1971- 140,7 milliards d’euros.
2018- 2282,8 milliards d’euros.

Question, à quoi sert et a servi cette augmentation de la richesse produite par les salariés et les entreprises ?

Paris le 18 juillet 2019
Contact: Joseph Thouvenel