CFTC Paris | Contre vents et marées, ils résistent aux délocalisations.
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Contre vents et marées, ils résistent aux délocalisations.

Contre vents et marées, ils résistent aux délocalisations.


Chronique de J. THOUVENEL du 13.12.2011 sur Radio Notre Dame (100.7)
Lire la chronique, c’est bien ! L’écouter, c’est encore mieux !

 

Bonjour à toutes et à tous !

 

Si l’on vous pose la question « qu’est-ce qu’une délocalisation ? » vous répondrez, normalement, c’est quand le travail qui était effectué précédemment sur le territoire national est transféré dans un autres pays, et vous aurez raison.

 

Dans ce cas, il arrive que soit proposé aux salariés de suivre leur usine ou leur entreprise avec généralement, à la clé, un salaire de misère.

 

Si vous êtes de ceux qui considérez qu’avec 132 euros par mois, vous allez avoir du mal à rembourser les traites de votre logement, tout en permettant à votre famille de vivre dignement et si, en plus, vous vous demandez qui va s’occuper de vos vieux parents quand vous serez en train de trimer à l’autre bout de la planète, vous n’accepterez pas l’offre mirifique qui vous a été faite et vous pouvez aller directement à la case chômage.

 

C’est ce que vivent des milliers de salariés chaque année.

 

Toute la France est concernée….. Toute ?

 

Non ! Un village, peuplé d’irréductibles Gaulois, résiste encore et toujours aux délocalisations.

 

Cette bourgade, située au cœur de Paris, a pour nom « parlement ».

 

Si nous sommes aujourd’hui régis par des textes qui proviennent à plus de 65 % de Bruxelles, le nombre de parlementaires Français, lui, n’a pas diminué.

 

En une période de rigueur où des efforts financiers sont demandés à tous, y compris à ceux qui perçoivent les rémunérations les plus modestes, n’y a-t-il pas quelques économies conséquentes à réaliser du côté des élus de la Nation ?

 

Avec la montée en puissance de l’Europe, doit-on en rester à une représentation démocratique, née des années 60 ?

 

Que l’on me comprenne bien. Les élus sont non seulement utiles mais aussi indispensables au bon fonctionnement démocratique, mais 577 députés, est-ce indispensable ?

 

Surtout quand l’on sait qu’un député coûte en moyenne 1 million d’euros par an au budget de l’Etat !

 

Ce chiffre est facilement vérifiable à la ligne 511 de la Loi des Finances. Dotation pour l’Assemblée Nationale : 533 910 000 euros auxquels vous rajoutez les frais de campagne électorale pris, bien légitimement, en charge par l’Etat, et vous arrivez au million.

 

Passons à 300 députés et c’est 277 millions économisés tous les ans, réalisons la même opération au Sénat et c’est ½ milliards d’euros d’économie annuelle.

 

½ milliards d’euros d’économie tous les ans, cela ne mérite-t-il pas que l’on examine la chose de près ?

 

Avec 3 députés en moyenne par département, est-il impossible d’avoir une bonne représentation nationale ?

 

En France, nous avons un député pour 112 000 habitants.

 

Aux Etats-Unis, pour 309 millions d’habitants, il y a 435 élus à la chambre des représentants, soit un pour 710 000 américains.

 

Avec un député pour 215 000 français, on devrait pouvoir s’en sortir !

 

A la semaine prochaine.