CFTC Paris | De l’espérance en générale et de l’enfance en particulier
3682
post-template-default,single,single-post,postid-3682,single-format-standard,ajax_fade,page_not_loaded,,qode-theme-ver-10.0,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

De l’espérance en générale et de l’enfance en particulier

De l’espérance en générale et de l’enfance en particulier

Chronique de J. THOUVENEL du 27.09.2016 sur Radio Notre Dame (100.7)
Lire la chronique, c’est bien ! L’écouter, c’est encore mieux !

!

banque-d-images-gratuites-libres-de-droits33

Louis Daufresne : « Aujourd’hui, vous voulez nous parler d’espérance et d’enfance. Au-delà de la rime, quel rapport faites-vous entre les deux ? »

Joseph Thouvenel : « Et bien j’ai diné récemment avec un ami non pas de 20 ans mais de plus de 40 ans. Au vu de l’état du monde en général et de la société française en particulier, il me faisait part de son découragement.

D’une analyse que je partage globalement, il glissait sur une pente bien dangereuse, celle de la lassitude et de la résignation.

Avons-nous vraiment des raisons objectives de désespérer ?

Sommes-nous sous le joug d’un système totalitaire policier, qui interdit toute expression ? La porte de mon appartement risque t’elle d’être défoncée demain matin par des miliciens en armes, sur ordre du commissaire politique de mon quartier, alors que mes enfants sont dirigés vers un camp de rééducation ?

La réponse est non. »

Louis Daufresne : « Mais aujourd’hui, n’avons-nous pas affaire à quelque chose de plus subtile, de plus insidieux, ce que certains appellent la soft dictature ? »

Joseph Thouvenel : « Vous avez raison Louis, les nouvelles technologies associées à des orchestrations médiatiques à sens unique, vont dans le sens d’un totalitarisme de la pensée ; ou plutôt de l’absence de pensée ; au profit d’un despotisme du paraître intellectuel.

Mais n’oublions pas que nous sommes des êtres libres, que nous pouvons, que nous devons pratiquer une vertu essentielle.

L’espérance.

Cette espérance qui faisait dire à Edmond ROSTAND «  c’est la nuit qu’il est beau de croire en la lumière ».

Louis Daufresne : « Vous pensez vraiment que nous sommes dans la nuit, que les ténèbres règnent sur le monde ? »

Joseph Thouvenel : « Non, bien sûr, mais dans une grisaille qui s’épaissit nous y sommes certainement.

Ce qui doit nous renforcer dans notre détermination à défendre des valeurs essentielles, comme les droits fondamentaux du plus faible.

De celui qui ne peut ni s’exprimer, ni revendiquer, ni même tout simplement se défendre.

De celui qui porte en lui l’avenir.

De celui pour qui tout au long de l’histoire, des femmes et des hommes se sont sacrifiés.

De celui pour qui tout être de cœur et de raison ne peut que souhaiter le meilleur.

L’enfant

L’enfant pour qui nous avons le devoir de veiller à ce que la société s’organise pour préserver les droits les plus élémentaires. Comme ce principe fondamental de civilisation : assurer le droit inaliénable de chaque enfant à bénéficier de la complémentarité d’un père et d’une mère.

Nous le savons, nous le voyons, la science et le bon sens le confirment quotidiennement, les hommes et les femmes sont différents, tant physiquement que psychiquement.

De quel droit pouvons-nous sciemment, délibérément, volontairement, de façon organisée et réglementée, priver un enfant de l’équilibre fécond engendré par la présence attentionnée d’un homme et d’une femme ?

Hors des accidents de la vie, créer intentionnellement des orphelins de père et de mère est un acte d’une violence inouïe.

Notre devoir est, pacifiquement, paisiblement et fermement de combattre de telles pratiques.

Cette espérance d’avancer vers plus de justice, de solidarité, de respect, au service de tous et plus particulièrement des plus faibles, c’est ce qui a guidé, guide et guidera des générations entières. C’est ce chemin tracé par nos anciens, qui irrigue notre espérance d’un monde meilleur. »