CFTC Paris | Grève du RER A et B : la CFTC dénonce l’absence de dialogue
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Grève du RER A et B : la CFTC dénonce l’absence de dialogue

Grève du RER A et B : la CFTC dénonce l’absence de dialogue

Les usagés qui, quotidiennement, doivent déjà subir, retards, annulations, désorganisation dus aux sous investissements récurrents des transports publics en Ile de France, sont, une nouvelle fois, pris en otage. 

Laisser bloquer les transports, c’est apporter gènes et difficultés à des millions de salariés et plus particulièrement à ceux qui passent déjà quotidiennement plusieurs heures en déplacement tout en jonglant entre leur boulot et la garde des enfants. C’est obliger, ceux qui ont déjà un rythme de travail épuisant, à un effort supplémentaire, c’est faire perdre une journée de travail à d’autres. 

Les directions de la SNCF et de la RATP qui bénéficient de voitures de fonction s’en moquent visiblement, préférant la vieille technique du rapport de force à la construction de rapports sociaux équilibrés, passant par la négociation.  

Quant au fameux service minimum. C’est le minimum de service dénoncé dès l’origine par la CFTC.

Un train sur 10 sur le RER A et un train sur 5 sur la ligne B, c’est le taux habituel que l’on pouvait constater sur le réseau en cas de grève, avant le cirque médiatique dit « du service minimum ». 

« Désormais, quant il y a une grève, plus personne ne s’en aperçoit » avait déclaré le Président de la République. 

Il est vrai que l’on croise peu les représentants de l’Etat dans les transports publics, si cela était le cas, ils agiraient sans doute de façon plus efficace pour que les hauts fonctionnaires qu’ils nomment à la tête des services publics aient plus le souci des usagers et du personnel, que de leurs carrières. 

 Paris, le 09 novembre 2009. 

Contact :        Joseph Thouvenel – Secrétaire Général