22 Août La bonne Samaritaine ?


Ce projet "vise à recréer dans ce site, au cœur de Paris, un pôle d'activités principalement commerciales, mais également de services [alors que] les études démontrent la crise des formats généralistes et insistent sur la nécessité de penser un nouveau concept d'activités commerciales, regroupées sur un même site". Un nouveau concept, poursuit le groupe, qui "développerait principalement une offre large et diversifiée dans un secteur bien identifié de biens de consommations" autour de thèmes comme "le bien-être et la beauté" et "l'équipement de la maison". Le groupe de luxe a également soumis un calendrier au CE, programmant la "réouverture du magasin au public à l'automne 2011". Il affirme que ce projet "se place résolument dans une perspective de développement durable" et "devrait créer près de 1 400 emplois directs".
L'EFFICACITÉ DES RECLASSEMENTS CONTESTÉE
Monique Daniel secrétaire (CFTC) du CE, a précisé que les élus "n'ont pas discuté [du projet, car] ils n'ont pas eu le temps de consulter les documents".
Cette annonce intervient alors que LVMH est confronté à une polémique sur l'efficacité des mesures du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), lancé le 10 mars. Selon la CGT, le "bilan" des reclassements proposés aux 725 salariés du magasin est "extrêmement médiocre" , puisque "seules 17 offres de reclassement en interne et 26 en externe ont été faites depuis le démarrage du PSE", a affirmé le syndicat appelant à "un rassemblement mercredi 14 juin à 14 heures" devant le magasin, situé devant le Pont-Neuf, dans le 1er arrondissement.
Ces chiffres ont été démentis vendredi par LVMH : "410 salariés sur 725 ont une solution identifiée (reclassement interne au sein du groupe, dispositif actif de mobilité externe, accompagnement des salariés porteurs de projets, dispositif de préretraite sur la base du volontariat)", a indiqué le groupe, précisant que "la quasi-totalité des salariés des entreprises extérieures présentes sur le site [du magasin du Pont-Neuf] ont également trouvé une solution, grâce à l'appui du cabinet Sodie mis en place depuis l'été 2005".
Source "Le Monde"