
11 Août La CFTC écrit à Emmanuel MACRON
Paris, le 10 août 2016
Monsieur le Ministre,
Un commerçant du centre commercial Grand Var ayant respecté la fête nationale en n’ouvrant pas le 14 juillet, vient d’écoper d’une amende délirante de 186 624 €.
Où est la liberté du chef d’entreprise quand il est obligé d’ouvrir contre son gré ?
Ce cas, parmi tant d’autres, est d’autant plus symbolique qu’il concerne la fête nationale, qui sauf erreur, est d’abord l’expression de la reconnaissance de la Nation vis-à-vis de ceux qui se sont sacrifiés pour que nous puissions vivre librement et non la fête du chiffre d’affaires des groupes financiers.
Monsieur le Ministre, vous avez publiquement fait part de votre amour de la liberté, notamment celle d’entreprendre.
En marche vers l’interdiction des clauses d’ouvertures obligatoires au sein des centres commerciaux, voilà ce que la CFTC vous demande.
Veuillez agréer Monsieur le Ministre, l’expression de mes sentiments les plus respectueux.
Joseph THOUVENEL
Vice-président CFTC