13 Jan La Valls à 35 heures.
Savez-vous d’ailleurs, que la moitié des salariés allemands travaille moins de 35 heures et qu’en 2007 ; dernière comparaison connue ; un allemand a travaillé 1432 h sur l’année soit 127 h de moins qu’un salarié français ?
Mais surtout, n’oublions pas que la durée du travail n’est qu’un élément parmi d’autres. Si c’était LE critère déterminant, cela se saurait et la Grèce serait la première économie européenne puisqu’avec 44,1 h par semaine, le salarié grec est avec l’autrichien, celui qui travaille le plus.
La réalité française est plus complexe que la description souvent simpliste, voire simplette, qui en est faite.
Les cadres qui travaillent régulièrement au-delà de la durée légale du travail, qui jonglent entre journées à rallonge et travail ramené à domicile, ne me démentiront pas.
Pas plus que le Comité Européen des Droits Sociaux, organisme du Conseil de l’Europe, qui vient d’épingler dans son dernier rapport la loi du 20 août 2008, qui permet notamment par le biais des forfaits jours de faire travailler des salariés 78 h par semaine, contrairement au Droit Européen qui fixe un maximum de 48 h.
La réalité : c’est qu’en France, salariés et employeurs ont une grande capacité d’adaptation. Le salarié français n’est-il pas le plus productif à l’heure, au monde ?
Mais la valse des textes, des règles et des règlements en fonction des idéologues au pouvoir, nous fait perdre énormément d’énergie en réorganisation permanente, au détriment de la compétitivité de nos entreprises, et au grand bénéfice des conseilleurs en tous genres.
A la semaine prochaine !