28 Juin Les vacances utiles pour se ressourcer et passer à l’action
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Bonjour à toutes et à tous,
La belle saison est enfin arrivée, beaucoup d’entre vous ; pas tous ; mais beaucoup, vont partir en villégiature. Voyager, se retrouver en famille, se ressourcer, qui à la montagne, qui à la campagne, qui à la mer ! S’éloignerons de nous nombres de soucis quotidiens et cela est bien.
Couper le rythme trépidant de nos vies est, non seulement agréable mais bien souvent indispensable.
Prendre du recul, c’est remettre en perspective, retrouver le sens de l’essentiel par rapport à l’accessoire.
Il y a un peu plus d’un an, le pape François dans LAUDATO SI, nous appelait à la sauvegarde de la maison commune en traçant deux grands axes : la légitime domination de l’homme sur la nature ne doit pas se faire en saccageant celle-ci, et le respect de l’écologie humaine.
A nous de passer aux actes. Ceux-ci peuvent être aussi simples que le déplacement d’un petit caillou.
Evitons, par exemple de répondre aux sirènes du consumérisme en boycottant les grandes surfaces le dimanche. Ce sera à la fois protéger la vie familiale, personnelle, associative et spirituelle, et renforcer le commerce de proximité qui assure emplois et animations dans nos villages, bourgs et villes.
Mais modérer sa consommation, respecter l’environnement n’est rien si nous laissons, par indifférence ou lâcheté, gagner la culture du déchet. Celle qui fait que les personnes ne sont respectées qu’en fonction de leur capacité à produire et consommer. Celle qui transforme le salarié en simple variable d’ajustement au service du profit de quelques-uns. Celle qui banalise la traite des êtres humains, population exploitée de façon éhontée par quelques conglomérats ou femmes dans la misère dont le ventre devient le réceptacle de désirs égoïstes d’occidentaux dévoyés.
Il y a quelques jours, Jean-Frédéric Poisson, député des Yvelines, Président du Parti Chrétien Démocrate, contactait un numéro de téléphone français d’une agence pratiquant des GPA ; la gestation par autrui ; il lui fut proposé des enfants pour 25 700 euros.
La vente d’enfants, la fabrication sur commande, l’exploitation sans vergogne du corps des femmes dans la misère, s’organisent, se développent sans que les autorités ne réagissent comme elles le devraient.
Au contraire, on sent, on voit une complicité s’instaurer entre les nouveaux esclavagistes et une partie de la classe politico-médiatique. L’enfant devient un bien de consommation, une marchandise. J’y ai droit, glapissent les partisans de la GPA !
Loin du tumulte quotidien, reprenons des forces afin de continuer à déplacer ces cailloux qui font bouger les montagnes.
Ces montagnes d’égoïsmes qui transforment l’autre en objet vendable, piétinant le respect dû à l’humanité de chacun. Nous sommes loin de l’écologie humaine.
Pensons-y, ressourçons nous et avec bienveillance et fermeté portons le respect de la vie face à la culture de mort.
Bonnes vacances à tous et à bientôt j’espère.