20 Fév Loi Macron : les députés répondent à la CFTC
Madame Véronique Louwagie, Députée de l’Orne (2e circonscription), Maire de Aigle, UMP.
“Monsieur le Vice-président,
J’ai bien reçu votre lettre du 7 février dans laquelle vous me faites part de vos préoccupations eu égard aux conséquences induites par le travail dominical dans le cadre du Projet de loi Macron.
Je resterai vigilante à ce que tout assouplissement ne conduise pas à des remises en cause déstructurantes et surtout que des contreparties soient assurées pour les personnes ainsi concernées.
Demeurant à votre disposition, je vous prie de croire, Monsieur le Vice-président, en l’expression de ma respectueuse considération”.
Véronique Louwagie
Monsieur François Sauvadet, ancien Ministre ( de la fonction publique), Député de la Côte-d’Or (quatrième circonscription), Président du Conseil général, UDI.
“Monsieur le Vice-président,
Vous avez bien voulu me faire part de vos inquiétudes relatives à l’ouverture des magasins le dimanche.
S’il peut être utile d’apporter une certaine souplesse à notre organisation du travail, il convient de ne pas le faire au détriment du bien être des salariés.
L’ouverture de certaines enseignes dans des zones précisément définies – telles que les zones touristiques et/ou frontalières – peuvent être favorables à la croissance, mais ces dispositions doivent cependant être encadrées.
Surtout, les freins à la croissance qui brident notre pays ne trouvent pas leurs origines dans la question du travail dominical. En ce sens, la « loi Macron » manque son objectif en se focalisant sur l’accessoire plutôt que sur l’essentiel : les taxes qui pèsent sur nos entreprises et leurs salariés, la question de la réduction des déficits publics, etc.
Je serai donc particulièrement attentif à la façon dont le débat sur le travail du dimanche s’orientera à l’Assemblée Nationale.
Je vous prie de croire, Monsieur le Vice-président, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.”
François Sauvadet