CFTC Paris | Lu dans la Nef- Interview de Joseph Thouvenel
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Lu dans la Nef- Interview de Joseph Thouvenel

Lu dans la Nef- Interview de Joseph Thouvenel

Puisque, quand c’est flou, il y a un loup, permettez-moi de me lancer à la chasse au canis lupus du système de retraites. Comme toute traque celle-ci commence en fixant les objectifs et les moyens. Posons le principe que tout travailleur, s’il a travaillé toute sa vie, a droit à une retraite permettant de vivre dignement jusqu’à la fin de sa vie. Pour financer celle-ci, existe deux grands systèmes, la capitalisation et la répartition.


La capitalisation est un système individuel ou l’actif d’aujourd’hui épargne en vue de sa propre retraite, ses cotisations font l’objet de placements financiers avec un rendement lié à l’évolution des marchés financiers et des taux d’intérêt. La personne prend un risque qu’en théorie elle assume seul. Risque d’insuffisamment cotiser ou risque de voir réduit à néant ses efforts d’épargne du fait de mauvais placements.


Avec la répartition, les cotisations versées par les actifs au titre de l’assurance vieillesse servent à payer les pensions des retraités. Contrairement à un régime individuel, la répartition pose un principe de solidarité entre les générations, il affirme l’existence d’un corps social et d’une coresponsabilité. Si l’on croit en la nation et à l’importance d’un destin collectif, ce système est bien préférable.