24 Mai Lundi de Pentecôte : dernier jour de travail forcé dit « Journée de solidarité » ?
La CFTC-Paris couvre, par un mot d’ordre de grève, tout salarié qui refuserait de travailler sans être rémunéré ce lundi 28 mai 2012, ou tout autre jour de l’année injustement qualifié de journée de solidarité.
Pour la CFTC, c’est le principe même, institué par le Législateur qui est inacceptable : obliger à travailler sans être payé.
Si, dès l’origine, nous avons réaffirmé que nous n’étions pas opposés au principe de solidarité nationale pour la prise en charge des personnes dépendantes, encore faut-il que cela soit dans le cadre d’une juste répartition des efforts entre tous les français.
Ce qui n’est pas le cas pour la mesure autoritaire dite « journée de solidarité ».
Ø Quel effort est-il demandé aux professions libérales ou aux riches retraités ?
Ø Pour quelle raison une caissière de supermarché devrait-elle offrir une journée de travail à son entreprise, alors qu’un cheminot est censé travailler 1mn52 par jour pour s’acquitter de sa journée dite « de solidarité » ?
Ø Combien coûte à la collectivité l’obligation faite à des salariés de travailler une journée de plus par an, alors qu’ils sont régulièrement en chômage technique ?
Ces trois exemples parmi d’autres suffisent à démontrer l’incohérence de la mesure « journée de solidarité ».
La CFTC-Paris ne doute pas que, fidèles aux positions qu’ils avaient pris en tant que parlementaires, le Président de la République et le Premier Ministre, mettent rapidement fin à ce que Monsieur Jean-Marc AYRAULT qualifiait de « parfait exemple de la fausse bonne idée ».
Paris, le 23 mai 2012.
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