09 Juin Lundi de Pentecôte : le jour du travail forcé !
Ceux qui l’ont fait, ont appris que cette journée était tout sauf solidaire.
Comment justifier que le smicard soit soumis à une corvée à laquelle échappe le cardiologue ou le conseiller fiscal ?
Que vous travailliez ou ne travailliez pas à la Pentecôte, ou tout autre jour de l’année, n’apporte ni ne retire un seul centime au financement de la dépendance.
Vous pouvez le vérifier sur n’importe quelle fiche de paie, ligne contribution de solidarité.
Combien se sont interrogés sur la notion de juste salaire, prôné par la doctrine sociale de l’Eglise et son adéquation, ou non, avec l’obligation de travailler gratuitement ?
Un petit nombre, une minorité, de celle qui avec la CFTC et les amis du Lundi ont réuni plus de 150.000 signatures pour sauvegarder le lundi de Pentecôte.
Mais combien, par exemple, marcheront de Paris à Chartres, oriflammes aux vents, cantiques à la bouche, évangile en sautoir, agissant en consommateurs de pèlerinages, pour lesquels c’est bien pratique d’avoir trois jours de congés ?
Sans se poser la question : grâce à qui, grâce à quoi, pouvons-nous arpentés les plaines de la Beauce ? Et que dois-je faire pour transmettre ce que je reçois aujourd’hui ?
A la semaine prochaine !