CFTC Paris | Rigueur et déficit, et nous, et nous, et nous !
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Rigueur et déficit, et nous, et nous, et nous !

Rigueur et déficit, et nous, et nous, et nous !

Et cette intermittente du spectacle, qui crie misère 6 mois de l’année (revenu mensuel net officiel, y compris les 6 mois sous contrat, flirtant avec les 3000 euros) grâce au somptueux système d’assurance chômage des gens du spectacle, et qui en plus donne des cours de chant au noir – règlement en liquide obligatoire.

 

A l’exception de la petite gratte musicale ; 25 euros la demi-heure tout de même ; jeune mariée, pharmacien et intermittente n’ont aucune conscience de frauder et de faire du tort à d’autres.

Ceux qui pourraient bénéficier d’un meilleur accompagnement social, par exemple, si nous avions plus de moyen à mettre en œuvre pour chaque personne en difficulté.

 

Interrogé, notre pharmacien voyageur répond, comme l’ex-petite fiancée, « j’y ai droit », « Je ne fais que retrouver les cotisations que j’ai déjà versées ».

 

Raisonnement mortel !

 

L’effort demandé à tous, pour que nous bénéficiions d’un système de protection social performant, n’a de sens que si nous y faisons appel qu’en cas de nécessité et non pour s’organiser une vie plus confortable.

 

Il n’existe pas de solution collective sans un minimum de discipline individuelle, pas de contrat social qui tienne sans respect des devoirs qui vont avec les droits.

 

C’est très exactement ce que nous dit la doctrine sociale de l’Eglise, qui n’a d’intérêt que dans sa mise en pratique effective par chacun de nous.

 

A la semaine prochaine et bonne rentrée à toutes et à tous !